• Quand j’ouvris la porte, il faisait si froid que j’ai voulue tout de suite rentrer cher moi ! Je marchais le longs du chemin enneigé en regardant les arbres qui étaient penché sous le poids de la neige aux reflets bleutés, par ci par là je distinguai des traces de petits oiseaux et celle de mon chat Nougat, un joli minou noir et blanc de deux ans. Arrivée au bout de l’allée, je retrouvai Andrew, mon voisin, avec qui je faisais le trajet jusqu’au bus. Il me tenait compagnie durant le kilomètre qui nous séparait de l’arrêt le plus proche.

    A part avoir esquivé deus trois boules de neige venant de mon ami pendant notre route, tous se passa à merveille, il faut l’avouer, le paysage était magnifique sous cette couche blanche. Andrew et moi avons de la chance d’habiter dans ce coins de la ville : on aurait dis la campagne avec tous ces champs, ces arbres, cette incroyable tranquillité et la petite ferme à coté de chez moi ! Tous étais silencieux jusqu’à la grande route qu’il fallait longer pour arriver à notre destination. Le trottoir n’avait pas été déneigé se qui rendais notre progression assez difficile !

    Nous avions engagé la conversation sur nos cours de la journée et aussi sur Karine, la petite copine d’Andrew, quand je me suis arrêté, pétrifier : Un serpent d’un noir d’ébène se trouvait en plein milieu de la route ! Il aurait dû se faire écraser, surtout qu’un 3 tonnes venait de rouler sur lui, mais non ! Il me fixait de ses petits yeux rouges, les mêmes que dans mon rêve ! Andrew me regardait comme si j’étais folle !

    -        -  Pourquoi tu regarde la route comme sa ? T’es bête ou quoi ?

    -       -   Non non rien, laisse tomber !

    Et ce qui devait arriver arriva : mon pendentif se mit à clignoté, mais d’une leur blanche, éclatante ! Le petit serpent me regarda avec plus d’attention et… se prosterna devant moi avant de disparaitre dans un nuage de fumé blanc ! A se rythme là, comment allait se finir ma journée !

    En continuant notre chemin j’essayai temps bien que mal à cacher cette lueur qui provenait de mon pull ! Je n’avais pas envie d’attirer tous les regards et par la même occasion me faire ridiculiser une fois de plus. Les autres de mon âges adoraient me rabaisser, pour eux, j’étais une extraterrestre pour rester polie, et chaque jours, c’était de nouvelles insultes, je ne sais pas comment faire pour leurs « convenir » car même quand je m’habille avec des habits à la mode, ils trouvaient toujours quelque chose chez moi, de pas normal ! Et je crois que le pire, c’est ces filles que tout le monde aime, ces pots de peintures, ces filles qui se croient au dessus de tout le monde : les filles populaires ! Alors elles, elles s’en donnaient à cœur joie pour me faire passer pour une moins que rien ! Je ne pouvais pas les voire ! Surtout cette Laura Bergnatti ! C’était LA fille populaire du collège, celle que tout le monde connait ! Et comme je suis différente d’elle, et bien elle me déteste ! Et la chose qui me dégoute le plus chez cette « chose » (car à se niveau on ne peu même plus dire un être humain !) c’est qu’elle sort avec Loïc Scotteret ! Je ne vais pas vous le cacher, dès que j’ai vue Loïc, je suis tombé amoureuse ! Mais il est hélas populaire lui aussi, donc forcément, c’est la p’tite Laura qui là ! Bref, je n’étais pas du tout intégrer dans mon collège ! Et comme j’avais de bonnes notes, j’étais traitée d’intello ! Je n’en pouvais plus, et mon père s’en fichait pas mal, ses centres d’intérêts étaient plutôt le foot et les belles voitures.

    Finalement, Andrew et moi sommes arrivés à notre arrêt alors qu’une bataille de boule de neige avait éclaté entre les filles et les garçons, certains, visaient la vitre des camions qui passaient. Je me suis dirigé vers Marine et Marie en esquivant les boules qui fusaient des deux camps.

    -         - Salut les filles !

    -       -   Salut Thalia ! Tu savais qu’y avait pas de bus ! C’est trop cool !

    -         - A ba non je savais pas ! Et comment on fait pour la réunion Marine ? (Marine était aussi une délégué)

    -       -   Je pense que mon père pourra nous emmener si on se dépêche ! Marie ! Tu veux venir avec nous ?

    -        -  Si tu veux ! Mais je préfère que se soit ma mère si ça te dérange pas !

    -       -   Non non t’inquiète ! On y vat ?

    -        -  Oh ! On peut attendre 5 minutes ! On s’éclate ici !  

    -         - Ben euh… c’est qu’on est pressé !

     

    -        -  Oh la la c’est bon ! On y va Marine ! 


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